Pour sa deuxième rencontre en 2017, la Leica Hunting Experience a réuni pas moins de 45 jeunes chasseurs venus de France pour la plupart, mais également d’Allemagne et grande nouveauté, du Danemark, ainsi que d’Espagne ! Un millésime qui se distingue non seulement par la diversité des nationalités et par le nombre de participants, mais aussi par la réussite de la chasse. En effet, le tableau final s’est achevé par le plus grand nombre d’animaux prélevés depuis le lancement du programme Leica Hunting Experience. Mais commençons par le commencement.

C’est par une séance de tir au stand de la Fédération des Chasseurs à proximité de Strasbourg que les jeunes ont débuté leur stage, un passage obligé permettant de bien apprécier leurs aptitudes aussi bien à 100m sur cible fixe que sur cible mouvante grâce au Cynétir qui met chacun en situation quasi réelle.

Durant le dîner, les consignes de tir et de sécurité furent rappelées, avant de passer à l’acte dès le lendemain matin. Saison oblige, ce furent deux journées de chasse collective en battue qui attendaient les jeunes nemrods. Et quelle battue !

Une fois postés, les chiens furent lancés sur les pentes abruptes des Vosges et très vite le silence fut rompu par des aboiements, salués par les premiers coups de feu. Le rythme auquel s’égrenaient les détonations était régulier, laissant présager des tirs ajustés.
Ce fut le moment pour certains d’apprendre à éviscérer leur gibier dans les règles de l’art, aidés par les cadres issus des rangs de toutes les marques associées à la Leica Hunting Experience – Merkel, RWS, 4 Stable Stick et SportDOG. Les traqueurs étaient mis à rude épreuve, mais après deux heures de traque les esprits ont eu la chance de se réjouir en apercevant les premiers gibiers prélevés, dont deux grands keilers très bien armés. Ce fut le moment pour certains d’apprendre à éviscérer leur gibier dans les règles de l’art.

L’après-midi fut consacré à une traque dont le résultat fut à la hauteur de celle du matin, avec des chevreuils et quelques sangliers venant enrichir le tableau du matin. De retour au chaud, les conversations allaient bon train peu importe les nationalités, un élément essentiel de la Leica Hunting Experience – rapprocher les peuples et consacrer l’Europe de la chasse !

Après le débriefing du premier jour, chacun eut l’occasion de se familiariser avec le matériel mis à disposition par les partenaires de l’opération, avant d’aller profiter d’une nuit bien méritée.

Le samedi matin, les colonnes de chasseurs se sont égrenées sur les hauteurs du territoire. La journée s’annonçait rude pour les mollets, avec des lignes de postés qui nécessitaient parfois jusqu’à 30 minutes de marche à rythme soutenu … et dans un silence absolu. Avant même le début de la traque, les premiers coups de feu retentissaient dans les sapinières, mais cette fois-ci les projectiles ont été moins efficaces que le jour précédent. La deuxième traque fut saluée par un soleil éclatant qui fut propice au réveil des jeunes chasseurs et de leurs carabines. L’enceinte couvrait plusieurs centaines d’hectares et les traqueurs furent répartis de façon à « attaquer » de plusieurs côtés.

Un choix judicieux, à en croire le nombre de coups de feu et d’animaux prélevés. Après la traque la récupération du gibier fut génératrice de bonnes suées et c’est sous un ciel étoilé que les 52 acteurs se sont retrouvés au bord du feu pour rendre un dernier hommage à ces gibiers qui leur ont offert tant de plaisir. D’ailleurs le gibier ne fut pas le seul à être honoré, chaque jeune chasseur ayant prélevé son premier gibier vosgien étant baptisé en bonne et due forme. Tant pis pour ceux qui ont réalisé … un triplé !

Photos: Ulf Stossun

Information
Prochain rendez-vous les 4, 5 et 6 janvier 2018. Si votre permis de chasser a moins de 7 ans, contactez Alexandre Mercier adjc@jeuneschasseursdefrance.fr

Christoffer Solvberg Mikkelsen (Danemark):
« Philippe, le responsable de la chasse doté d’un sacré caractère, nous a accueillis en présentant les responsables de l’évènement. Il a bien insisté sur la sécurité et le placement des balles, en précisant que nous n’étions pas là pour blesser des animaux mais pour les tuer proprement. C’est avec ces propos à l’esprit que nous rejoignirent nos postes placés admirablement au cœur des superbes montagnes françaises, où j’ai eu la chance de prélever mes deux premiers sangliers ainsi qu’un chevreuil. Une superbe expérience ! »

Commenter

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *